Bonjour Sylviane,
Je te remercie pour tes encouragements car je t'avoue avoir douté de la justesse de mon interprétation.
Ce doute venait du fait qu'il s'agissait de mon enfant.
Jusqu'ici et dans mon fonctionnement habituel, accueillir mon enfant chez moi, après qu'il ait eu quitté le "nid", eut été synonyme de devoir faire abstraction de mes désirs, de cesser de penser à moi, de me laisser envahir en acceptant beaucoup de choses (et ou comportements) sans trop réagir juste parce que j'ai toujours considéré le bien être de mes enfants avant le mien.
Aujourd'hui j'ai "grandi" (sourire) et je tente de réagir autrement avec mes filles. Ce n'est pas très facile mais j'avance à mon rythme.
J'ai sans doute compris que je pouvais exister en tant qu'individu et les aimer tout autant sans toutefois oublier que je suis encore en vie.
Alors ces derniers jours, il m'a fallu entrer quelque peu en conflit avec mon aînée pour lui faire entrevoir qu'elle se devait de prendre en compte les habitudes de vie de sa jeune sœur qui se trouvent chamboulées comme les miennes aussi.
Que ce n'était pas une manière d'exclusion à son égard que de lui signifier mais un respect légitime pour chacune d'entre nous, elle y compris.....
Il a fallu lui dire aussi combien nous l'aimions et que nous étions prêtes à lui venir en aide mais dans l'harmonie et le bien-être.
Ouff, j'ai pu y parvenir mais en me bousculant moi-même.
J'ai décidé aussi après cette semaine de reprendre le travail que j'avais entrepris jusque là pour aller à la rencontre de mes désirs d'ouverture sur l'extérieur (expositions d'arts en général, théâtre, concerts...).
Et surtout aussi de continuer de pratiquer les exercices que tu proposes si gentiment sur ton blog, Sylviane.
Ceux-ci m'ouvrent sur moi-même et du même coup sur le monde.
Alors un grand Merci à toi, Sylviane et au plaisir de te retrouver.
Amicalement,
Patricia
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